The Greys

Tout l’art du scénariste est de jouer avec les suppositions, les « et si ? ». Et si les extraterrestres étaient réels ? Et si nous pouvions ramener les dinosaures à la vie ? Et si le professeur de chimie d’un lycée se mettait à fabriquer des drogues ?

Il n’y a peut-être pas de domaine plus ouvert aux suppositions que le vieillissement. Un processus inéluctable qui nous affecte tous, pour finalement nous détruire, est un sujet tentant pour l’imagination. Et si nous nous mettions à rajeunir ? Ce thème a été traité avec succès dans l’étrange Histoire de Benjamin Button, mais il y en a beaucoup d’autres exemples. Et si certaines personnes étaient immortelles ? S’agirait-il d’une bénédiction ou d’une malédiction ? La science-fiction abonde de cas d’immortalité de formes variées, depuis Highlander (mais seulement le premier !) jusqu’au continuum Q, et inclut de manière discutable différentes créatures buveuse d’âme et de vie (les vampires, les Wraith) qui peuvent prolonger indéfiniment leur existence, pourvu qu’ils puissent trouver suffisamment de mortels dont se repaître.

Alors, et si nos vies devaient être abrégées de manière artificielle pour des raisons politiques oubliées depuis longtemps ? C’est la prémisse sur laquelle se base l’Âge de cristal, la source d’inspiration de notre planche*. Avec l’accroissement rapide de la population terrestre, cela semble plus que jamais une idée pertinente, et pourtant un remake du film est bloqué au stade du développement depuis des années. Mais il n’y a pas le feu ! Contrairement à nous autres, pauvres humains avec nos années limitées, les copyrights semblent se voir offrir un nouveau bail à chaque fois que les droits d’une certaine souris arrivent à échéance.

NdT:

Et dans la même veine, n’oublions bien sûr pas Soleil vert !

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